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oeuvres in situ

Vert béton
Parc du château (privé) de La Motte, Chaumont sur Tharonne – 2015.
Fers à béton, béton, Thuya – 3,60 x 1,25 x 1,25 m.
 
Descriptif

Cette œuvre est constituée d’un ensemble de barres de fer à béton formant un grand volume rectangulaire, dont l’intégralité de l’espace intérieur est quadrillée. Un Thuya et sa motte (contenue dans une coquille de béton) sont maintenus, comme en suspension, dans ce dense entrelacs d’acier qui traverse l’intégralité du volume végétal. L’arbre semble ainsi tout autant prisonnier que fortement protégé, ou mis en exergue par le dispositif.

Cette œuvre, par son titre, fait directement référence à l’expression « béton vert » qui fût appliqué à l’usage du végétal comme matériau de clôture et que l’on trouve à l’entourage de nombreux jardins privés. Au travers de ces pratiques, le végétal est totalement déconsidéré comme sujet vivant, pour n’être qu’un matériau sans retaillé, aux limites de surfaces imposées.

 
Prêles et frêle
Queyssac – 2015
Tasseaux et traverses en pin Douglas, plateaux en pin Maritime. 80 mètres linéaires environ.
Ce projet a été réalisé dans le cadre de la biennale Les Ephémères # 5, organisée par l’association Les Rives de l’Art.
 
Descriptif

A Queyssac coule le Marie. A proximité de son lit, la commune a décidé d’offrir aux visiteurs un petit étang. L’idée fût même de les unir. Un petit canal fût ainsi aménagé en amont. Mais diverses règlementations récentes sur l’eau interdirent cette union. Les bases conceptuelles et poétiques d’un projet tout artistique sont ainsi posées : il n’est pas possible au Marie qui descend du champ d’épouser l’étang donné qui s’y trouve*. C’est en effet l’une des vertus de l’art que d’établir des passerelles au-delà des interdits que souvent la réalité nous impose.

Prêles et frêle est un passage. Il offre la possibilité d’un parcours suspendu d’une extrémité de l’étang à la berge du ruisseau. Sa conception est frêle mais sa hauteur n’excède pas celle des prêles qu’il traverse.

Le visiteur est invité à emprunter ce cheminement, moins pour sa destination que pour incarner, au travers de cette éphémère séquence, une attitude lente, attentionnée et sensible de traverser l’espace.

 

(*) Je prie les admirateurs de Marcel Duchamp de me pardonner ce calembour…                      

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Tour d'arbre
Commande privée. Haute Savoie - 2014
36 troncs bruts, plateaux rabotés et solives de pin Douglas, 3 cerclages et tôle pliées en acier Corten.
4,50 m de diamètre à la base pour 10 mètres de hauteur.
 
Descriptif
Cette commande est inclue dans un ensemble d'aménagements paysagés autour d'un château, conduits par la paysagiste Laure Quoniam.
Elle se situe dans une petite forêt constituée d'arbres centenaires.
"Tour d'arbre" porte sur l'idée d'une cabane.
Mais cette sculpture, semblable à une tour conique, s'élève autour d'un frêne majestueux, sans procurer de véritable abris.
On y accède par un passage hors sol de plus de 100 m (voir Passage 2). Un escalier hélicoïdale permet l'accès à un premier niveau supérieur. Puis une échelle conduit à un second niveau ouvert sur le lointain.
 
Passage 2
Commande privée. Haute Savoie - 2014
Planches de pin sylvestre autoclave, acacia.
110 mètres de long environ, 42 centimètres de largeur.
 
Descriptif
Cette seconde édition du projet passage permet une traversée hors sol de l'espace forestier jusqu'à l'intérieur de "Tour d'arbre".
 
passage d'horizon

Site Belvédère, Col de la Croix Robert - 2013

60 troncs d'épicéa, 100 sangles à cliquet rouge, planches et solives de douglas. 30 m x 15 m x 10 m. 

Réalisée dans le cadre de l'édition 2013 de Horizons - Arts nature en Sancy

Descriptif

Se situant simultanément dans une recherche de dialogue et d’intimité, tant avec le grand paysage à son entour qu’avec le promeneur en son intérieur, passage d’horizon se veut une interface singulière de leur rencontre et de leur réunion. L’oeuvre prend la forme d’un chaos monumental, composé d’un enchevêtrement de troncs au travers duquel, horizontalement, le visiteur est invité.D’apparence précaire, instable, transitoire, cette sculpture installe par ses trajectoires un dialogue avec les lointains. Et prenant appui sur le bord du plateau, elle entraine le promeneur au limite d’un point de vue, où ne cesse d’advenir le paysage qu’en regard il réalise… qu’en pensée il devient.

où le chemin vire, la Vire chemine

Pont Farcy, Basse Normandie - 2012 

1er Festival des Bords de Vire - L'Usine Utopik 

Plateaux bruts de peupliers, tasseaux et planches douglas - 75 mètres linéaires.

 
Descriptif
Cette oeuvre, installée de mai à octobre 2012, permettait de traverser dans un mouvement à la fois rigoureusement horizontal et rectiligne, une peupleraie abandonnée depuis plusieurs années aux arbustes et aux ronciers.
Ce parcours permettait aux promeneurs visiteurs de renouer un lien visuel avec la rivière Vire, invisible sur cette partie disparue du chemin de hallage.
 
 
passage

Passerelle d'Auzay, Argenton les Vallées, 2 Sèvres - 2012

Pin autoclave, acacia. 100 m linéaire.

 

Descriptif

Cette oeuvre forme un cheminement hors sol de 100 mètres de long très rigoureusement horizontal, pour une largeur continue de 40 centimètres environ.

passage traverse par des mouvements sinusoïdaux une forêt de jeunes frênes en respectant consciencieusement l’intégralité de ces composantes florales.

Avant le départ de l’oeuvre subsiste les ruines de diverses constructions du passé (moulin, guinguette…). A l’extrémité de l’oeuvre, le visiteur découvre une émergence rocheuse d’une vingtaine de mètres de long sur laquelle trônent deux arbres remarquables largement centenaires : un frêne et un chêne.

entourage

Clos de l'oncle Georges, Argenton les Vallées, 2 Sèvres - 2012

Pin autoclave, acacia. 10 m de diamètre, h maxi. 1 m.

Descriptif

Cette oeuvre forme un cercle de 10 mètres de diamètre qui circonscrit un ensemble de jeunes merisiers sauvages. Si la plupart sont enclos à l’intérieur, les plus éloignés du centre sont prisonniers du dispositif. La sculpture est constituée du cintrage de planches de pin autoclave, formant une bande de circulation d’un

mètre vingt de large, rigoureusement horizontale, construite sur une structure en acacia.

Deux escaliers diamétralement opposés permettent aux visiteurs l’accès sur la sculpture. La partie intérieure du cercle est destinée à rester dans un état relativement sauvage.

L’oeuvre est un lieu de déambulation circulaire, offrant un point devue particulier sur la rivière Argenton toute proche.

la source / la voir et l'entendre

Echelle 1.4 - Association ADN - Dignac - 2012

Projet conçu et réalisé dans le cadre d'une résidence avec l'artiste new-yorkais George Trakas.

 

Descriptif

Ce projet est en deux parties sur le lieu de la source de la rivière "l'échelle" sur la commune de Dignac.

La voir a consisté en la restauration partielle d'un ancien bassin totalement abandonné. Une allée centrale de pierre et de bois permet de s'avancer au dessus de l'eau. (Plateau de chêne, pierre, acier, béton; le bassin 20 m x 8m).

L'entendre, juste à côté, offre la possibilité de descendre progressivement et d'entrer dans les citernes d'une ancienne station de pompage. Dans une relative obscurité, on découvre alors la présence sonnore et mystérieuse de la source qui s'écoule sur le sol. (béton, acier; 2 fois 15 )

affleurement

Les Fontenelles, Commune de Sers, Charente - 2008

Acier, tors à béton. 6 x 3,50 m.

 

Descriptif

Cette oeuvre a été réalisée en Charente, sur la commune de Sers, dans le creux d’une petite vallée marécageuse, en cours d’aménagement.

L’oeuvre jouxte une petite marre où sont drainées les sources environnantes. Le niveau de l’oeuvre a été précisément établi sur la surface de cette marre.

19 morceaux d’acier découpés dans de la tôle de 10 mm d’épaisseur, reproduisent le contour et les nervures d’une petite collecte de feuilles de saule. Agencé horizontalement, le plan ainsi formé s’étend sur une quinzaine de mètres carrés, maintenu en suspension au moyen de fers à béton profondément plantés dans le sol.

 

effleurement

Commune de Garat, Charente - 2007

Acier, briques. 42 x 0,40 x 0,10 m.

 

Descriptif

Cette oeuvre a été réalisée en Charente, à une quinzaine de km d’Angoulême, sur le site abandonnée depuis une cinquantaine d’années, de la carrière d’argile de Niollet.

L’oeuvre forme une ligne qui traverse une zone de friche assez centrale de l’entrée à l’extrémité du site. Le site, de part les années d’excavation, présente une pente relative de l’entrée vers le fond que l’on retrouve dans l’inclinaison de la ligne de brique.

De nature argileuse, le sol retient l’eau qui se rassemble en une très belle marre dans le fond.

On domine cette marre au bout de la ligne.

Le visiteur peut emprunter la ligne rouge pour faire un aller/retour au travers de cette espace, en suspension à quelques centimètres au dessus du sol.

nous sommes ici

LEGTA Louis Pasteur, La Canourgue - 2006

Terrasses en pierre sèche, acrylique blanche.

Environ 9 m de large par 50 m.

 

Descriptif

Restauration partielle d’un site de terrasses en pierres sèches.

Construction d’une série de petites terrasses supplémentaires sur chaque niveau pour l’établissement futur d’une zone jardinée.

Diamètre approximatif du cercle : 9 mètres

Surface de terrasses réaménagée environ 200 m2

l'enclos

Commune de Vesc - 2005

Piquets, fil de fer, planche de douglas, plomb, lasure. 6 m de diamètre.

 

Description

Un enclos de 6 m de diamètre contient un banc en bois composé de plusieurs assises toutes rigoureusement sur le même plan horizontal. La forme générale de ce banc, qui peut évoquer une étoile, est en faite la reproduction (partielle), à une autre échelle, des lignes de limites de quelques parcelles, précisément tirées du plan cadastrale de la commune de Vesc.

 

Si les lignes que forme le banc peuvent sembler bien approximative en terme de tracé, elles portent, incrustées sur leur axe longitudinal, une autre version de la ligne cette fois en plomb.

sans titre

Parcelle n°15, forêt domaniale du Petit Veymont, St Michel les Portes - 1999

Bois, acier. 5 m de diamètre.

 

Descriptif

Une plate forme en bois construite comme un plancher intérieur (poutre, solivage, parquet) autour d’un bouquet de 13 hêtres.

verticalité horizontale

Domaine Olivier de Serres, Mirabel - 2003

Pierres, bois, terre et acier. 21 x 1 m.

 

Descriptif

Une allée horizontale de 21 mètres de long et de 1 mètre de large

réalisée en trois parties successives :

- 7 mètres creusés dans le sol de la prairie,

- 7 mètres entre deux murs en pierre retenant la terre (enherbée)

- 7 mètres sous la forme d’un plancher suspendu par deux câbles

contre deux chênes.

un abri pour les courants d'air

Leibertingen, Allemagne - 1999 

Bois, pierre. 5 x 5 x 5 m environ.

 

Descriptif

7 troncs de 5 mètres linéaire ont été débités sur 4

mètres linéaires en planches.

Les troncs sont ensuite installés les uns sur les autres du côté de l’extrémité des planches, les uns à

côtés des autres du côté des troncs.

Les planches, écartées de l’une à l’autre au moyen

de pierre, sont assemblées d’un tronc à l’autre par de grosses presses en acier.

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