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travailler avec la chute

le jardin qui tombe

Lycée René Descartes, St Genis Laval - 2001

650 pots, terre végétale, semences diverses, micro asperseur.

 

Descriptif

650 pots ont été remplis de terre et ensemencés. La terre légèrement tassée dans le pot a été ensuite sortie pour être délicatement posée sur le pot retourné. L’ensemble regroupé dans un espace extérieur circulaire de 6 m de diamètre intégrant un système automatique d’irrigation par 4 micros asperseurs.

L’installation évolua de mai à octobre 2001.

 

le jardin qui tombe 2

Lycée horticole, Romans - 2007

Plantes diverses, terreau, fer à béton, irrigation par goutte à goutte. 13 installations différentes de dimensions variables.

 

Descriptif

Treize installations d’une quinzaine de plantes en

moyenne ont été produites sur un vaste espace destiné à l’expérimentation de techniques de taille d’arbustes.

Les plantes ont été préalablement choisies et produites en serre par Laurent Charasse en prévision du dispositif particulier du « Jardin qui

tombe ». Il proposa ainsi à la fois les espèces et le substrat de leur enracinement avec pour objectif que la désagrégation probable des installations puisse s’étaler sur un bon mois…

Nous décidâmes de composer les groupes pour chaque installation sur le critère arbitraire de la couleur.

sans titre

La Halle Pont en Royans - 1996

Tiges d’armoise sèches, argile crue.

200 éléments environ, dimensions variables.

 

Descriptif

Cinq ou six tiges d’armoise étaient maintenues entre deux fines plaques d’argile sèches. Le module était ensuite installé dans un équilibre précaire sur les tiges.

Cette installation, initialement envisagée centrale et ainsi réalisée, s'effondra une heure à peine après la fin de sa mise en place. Une semaine de travail était ainsi entièrement brisée au sol.

La pièce fût recommencée est disposée sur le pourtour de l'espace. Elle contraignait alors la lecture des images présentées au mur.

sarments de terre

Karas galerije, Zagreb - 1996

argile crue, cire

6,50 x 3,50 x 1,10 mètres environ.

 

Descriptif

Des fines plaques d’argile crues et sèches sont traversées par de fines tiges, également d’argile crue.

La fixation des plaques sur les tiges et des plaques entre elles est faite par de la cire chaude versée au moment de l’installation.

Cette installation, d'une infinie fragilité, subit plusieurs dégradations très localisées et involontaires, durant le temps de son exposition. 

Absent pour le démontage, la personne en charge du lieu m'adressa une image réalisée juste après l'effondrement de la pièce. Une simple pression latérale produisit en 2 secondes, ce changement d'état

 

sans titre

Galerie Angle St Paul 3 Châteaux - 2000

Branches d'abricotier, argile crue. 40 mètres linéaires.

 

Descriptif

L’installation suit les murs de deux salles de la galerie sans toutefois les toucher. Des branches sont installées verticalement sur leurs extrémités (retaillées). De fines lignes sont réalisées en modelage d’argile, puis simplement laissées

séchées au sol.

Une fois sèches, ces lignes d’argiles sont installées sur la base de chaque branche.

Une installation de photographies noir et blanc est également réalisée au mur tout autour des deux salles, distantes de 1 m l’une à l’autre.

erre

Atelier Ocre d'Art, Châteauroux - 2000

800 verres à pied, terre végétale.

 

Descriptif

De la terre végétale est mise en forme par simple moulage (par tassement) dans un pot de fleur, et placé en équilibre sur le pied d’un verre.

Le titre "erre" provient de la partie commune des mots "terre" et "verre".

sans titre

Espace Vallès, St Martin d'Hères - 2000

Kunstverein, Biberach - 2001

Terre végétale sur abricotiers

 

Descriptif

Des abricotiers réduits à leur tronc et leurs branches

principales sont retournés au sol et recouverts entre et sur leurs branches de terre végétale appliquée très humide.

Pendant la durée de l’exposition la terre sèche doucement.

Des végétaux poussent, puis meurent du fait de l’absence d’arrosage. La terre craquelle peu à peu.

Il n’est possible de vérifier la présence de l’arbre sous la terre que par la vision du plan de coupe du tronc sur le dessus, seule partie non recouverte de terre.

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